Qui est APTiger ? Éléments autobiographiques fragmentaires et incomplets (suite)
Je suis engagé dans les luttes, de fait depuis les années 1980. J’ai d’ailleurs été membre du #Scalp Paris (à ne pas confondre avec le Scalp-Reflex qui est ultérieur et a fait suite à l’auto-dissolution du Scalp Paris, et bien qu’il y avait une coopération entre le Scalp Paris et Reflex) et en me contrefichant de la ligne antisioniste officielle affichée car j’étais d’abord et avant tout motivé par la lutte antifasciste, antinazie, et anti-Le Pen, cette ligne antisioniste du Scalp Paris était de toute façon une façade et il y avait une ligne officieuse plus discrète. Je suis par ailleurs sioniste, de toute façon.
Je me suis par ailleurs engagé (ou du moins j’ai tenté) dans la lutte contre le #négationnisme auprès de personnes comme Gilles Karmasyn de #PHDN.org et Stéphanie Share (qui me fait actuellement et depuis un moment la tête pour des raisons de relations personnelles car je suis une sorte de condensé de Gaston La Gaffe et Walter Sobchak, ce dernier étant un personnage du film The Big Lebowski), et aussi sur les réseaux sociaux avec des amis comme ceux des Fleurs Arctiques. J’ai par ailleurs participé aux efforts de paix avec les « Palestiniens » (notamment en soutenant l’organisation israélienne Peace Now) et non l’inverse contrairement à ce que la plupart des gens croient sans se poser de questions et sans chercher à comprendre tellement l’inverse leur paraît relever de l’évidence, notamment à cause de mon faciès très typé maghrébin et mon patronyme arabe, bien que je ne sois pas maghrébin mais franco-occitan et basque avec une forte influence des cultures juives et de sensibilité « cosmopolite » cela-dit avec un penchant pour l’Asie. J'ai aussi soutenu des initiatives de dialogue interreligieux et des initiatives relevant du judaïsme libéral, ainsi que des initiatives de renaissance mutazilite, mais aussi les œuvres de la Fédération anarchiste, Radio libertaire, les Éditions Matériologiques et tout cela est très loin d'être exhaustif. Contre-intuitivement, même si certains de ces soutiens peuvent paraître un peu désordonnés, cela répond à une logique rationnelle.
Mais je suis avant tout un technicien et j’évolue dans les domaines des sciences, des mathématiques et de l’informatique, dont la cryptologie et la cryptographie, bien que je m’intéresse à d’autres sujets et d’autres lectures.
Au-delà de mes évolutions avec le temps, je garde une sensibilité « de gauche », #anarchiste, #libertaire, #antiraciste, #antifasciste et antinazie, et je soutiens les luttes des salariés, des #précaires, de #chômeurs, qu'ils soient organisés dans des syndicats comme la #CGT que je soutiens principalement ou dans des collectifs #autonomes.
Je ne cherche pas à faire de la propagande ni à convertir qui que ce soit et je reste ouvert au dialogue et aux échanges, mais à me présenter vaguement et rapidement.
Je tiens à remercier mon ami l’économiste libéral de tendance libertarienne, Pierre Lemieux, pour l'influence qu'il a exercée sur moi et bien que j'ai rechigné, parfois jusqu'à la rétractation, à afficher ouvertement que je ne suis plus anticapitaliste, et que bien qu'ayant une sensibilité sociale, j'ai intégré de nombreux éléments libéraux et libertariens à mes raisonnements politiques. Je crois par ailleurs que les socialistes d'État et les marxistes orthodoxes les plus bornés ont totalement détricoté et désorganisé toutes les formes d'organisation, de résistances populaires et de solidarités auto-organisées mutualistes, mais je reste favorable à un État minimal comme à Taïwan pour ce qui concerne les investissements stratégiques et aussi dans les grandes infrastructures et éventuellement à des investissements d'État dans des initiatives sur le modèle du capital-risque, ainsi qu'à des mesures minimales d'assistance aux plus faibles par exemple sous la forme d'un impôt négatif tel que proposé par Milton Friedman et à des mesures d'assistance inconditionnelles aux invalides et aux handicapés sous la forme de pensions d'État, car si je conviens de la nécessité des libertés économiques et à une partie des analyses de Herbert Spencer à propos de l'enfer bureaucratique et de la multiplication exponentielle des bureaucrates qu'impliquent un État social fort, en revanche, je désapprouve son cynisme social ultra-libéral débridé qui assume de laisser mourir les plus faibles. Par ailleurs également, je suis partisan des formes d'individualisme altruiste et convivialiste, l'individu étant toujours, selon moi, totalement incontournable dans toutes les formes de sociétés et il a toujours existé dans toutes les formes de sociétés, y compris les sociétés primitives.
Je suis d'autre part favorable à une forme ouverte et humaniste de nationalisme principalement inspirée par le nationalisme ethno-linguistique de François Fontan, le crateur du Partit de la Nacion Occitana - PNO, anciennement Parti nationaliste occitan (mais des adaptations pratiques et pragmatiques des théories politiques et économiques restent possibles dans une certaine mesure en fonction des contextes) et reconnaissant toutes les nations et leurs droits à l'indépendance sans leurs empires ni leurs colonies et sans aucune exception, donc y compris et inconditionnellement Israël, et intégrant l'altérité et la modernité dans le cadre national ainsi que favorable aux échanges culturels et linguistiques entre les nations ainsi que favorisant la circulation des personnes de toutes origines et de toutes cultures sans discriminations arbitraires, et autorisant le droit de vote des étrangers pour certaines décisions.
Tout comme je crois que le pouvoir corrompt même les hommes et les femmes les plus intègres et qu'il est une drogue dure et que tout individu possédant un pouvoir doit être traité comme une fripouille potentielle par différents processus de contre-pouvoirs et même éventuellement, s'il faut dans certains cas, comme le proposait Ayn Rand, que cette tâche revienne aux illégaux et aux hors-la-loi.
Alors, voilà ce que j'en dis tout à la fois comme provocation et comme aveux clair et définitif, et même si le capitalisme n'est pas un bloc monolithique : VIVE LE #CAPITALISME, LA #LIBERTÉ ET L'#ANARCHIE !
En réalité, aujourd'hui je crois que le #communisme n'est ni réalisable ni souhaitable globalement à l'échelle d'une société entière, et que s'il pouvait être réalisé, ce serait dans un cadre non marxiste et non léniniste à l'échelle de petites expériences très localisées dans un cadre général capitaliste avec des tendances libérales et libertariennes et dans le cadre d'un contrat libre et révocable entre individus ayant la possibilité de se déterminer de façon libre et éclairée.
Et mettons également autre chose au point : Je n'ai jamais voté à l'extrême-droite et je ne le ferai pas, d'ailleurs je ne souhaite de toute façon plus voter, sauf éventuellement aux élections
municipales.
Notes :
Note 1. Pour les abertzale basques et les ethno-nationalistes occitans, à la base, l'ethnie ou l'ethnie nationale c'est la langue, on a dit la langue, pas les racines historiques de la langue mais la langue, ça veut dire que nous n'avons pas l'intention de nous emmerder avec une prétendue ethnie nationale européenne ni latine ni que sais-je encore de complètement grotesque. En basque, le mot "basque" c'est-à-dire une personne basque, n'existe pas, le seul mot est "euskaldun" qui signifie "celui [ou celle] qui maîtrise l'euskara [la langue basque]". Par la suite, cela a été redéfini pour ne pas exclure des personnes ne maîtrisant plus l'euskara ainsi que pour inclure des personne ne la maîtrisant pas et originaires d'autres zones géographiques que le Pays basque ou parlant d'autres langues comme l'occitan dans les régions frontalières du Pays basque ou encore des personnes relevant d'une altérité à l'intérieur la zone géographique du Pays basque. Selon le programme abertzale de l'époque de Herri Batasuna et selon l'ETA Militaire, est basque :
Qui parle l'euskara, ou qui vit au Pays basque, ou qui a des origines basques, ou qui est reconnu comme basque à titre honorifique.
Note 2. Cibler délibérément et intentionnellement des non combattants et des civils, en réalité, j'ai toujours été contre. Parfois en pratique, cela peut donner des problèmes éthiques très difficiles et très complexes comme dans le cas de l'attaque du QG britannique installé dans un hôtel en Palestine mandataire par la coalition de Résistance juive sous la direction de l'Irgoun alors que la mise en balance des risques qui pesaient sur les civils et les non combattants, et l'ensemble des risques, faisait courir un risque encore pire numériquement et humainement si la coalition de Résistance juive restait amorphe sans rien faire car elle devait absolument détruire les archives britanniques. Mais dans ce cas, les non combattants et les civils n'étaient pas une cible principale délibérée et intentionnelle. Par ailleurs, il semble que les autorités britanniques n'ont pas fait évacuer les lieux pour une raison ou pour une autre alors que l'Irgoun avait averti de l'attaque et qu'il fallait évacuer. Ce genre de difficultés éthiques peuvent également être rencontrées par n'importe quelle armée, y compris dite "régulière" comme l'armée française ou celle des USA, et pas seulement par les organisations armées insurrectionnelles comme l'ETA, l'IRA ou le FLNC. Ce qui ne manque ensuite pratiquement jamais d'être exploité avec une présentation biaisée à des fins de propagande par des adversaires ou des ennemis.
Postface additionnelle : Je précise pour anticiper une réaction qui partirait de la conclusion pour arriver à la conclusion que personne ne m'a parlé des crypto-juifs au Maroc et que c'est pour d'autres raisons notamment (et bien que j'ai principalement été éduqué par ma mère corrézienne et par ma famille franco-occitane et que je n'ai pas eu de liens avec la famille marocaine de mon père) des éléments d'éducation que mon père m'a laissés d'un point de vue que l'on peut partiellement qualifier de comportemental comme quand il se laissait aller dans des moments de franchise involontaires à qualifier les antisionistes de fascistes au détour de conversations. Je n'ai par ailleurs pas la nationalité marocaine et je suis de nationalité française par filiation ; et je n'ai eu aucune éducation religieuse ni été soumis à aucune pratique religieuse d'aucune religion dans l'enfance et à l'adolescence. Enfin, tout ça est très compliqué.
Mon père était par ailleurs idéologiquement proche de l'école de Francfort, antinazi et anticommuniste et avait coopéré avec Serge et Béate Klarsfeld quand il était plus jeune. Si il y avait une chose complètement factice chez lui c'était sa prétendue culture musulmane déclarée et la mise en avant de son passage bien réel, mais qu'il instrumentalisait, dans une école coranique durant son enfance, alors que de biais en biais il me transmettait des valeurs de la judéité. Et comme je disais dans un post #Facebook que j'ai effacé et avant que je supprime mon compte Facebook, il est étonnant que ma mère se soit obstinée dans des considérations et des clichés réducteurs racialistes et qu'elle ne se soit pas aperçue que si mon père avait pu, il aurait voté sans hésiter pour Menahem Begin des deux mains. Encore une fois tout cela est très complexe.
Concernant mon père, à un moment, il a été en guerre avec ma mère pour l'influence éducative. Ce n'était pas dit de manière ouverte de sa part, mais par exemple, il m'emmenait au cinéma voir des films comme Exodus ou des films qui héroïsaient les agents du Mossad, il me faisait jouer à des jeux où il fallait tuer des nazis puis plus tard des jeux vidéos comme 3D Wolfenstein où il fallait tuer un maximum de nazis pour terminer par tuer Hitler. J'ai toujours vécu avec des Juifs qui ont très tôt exercé une très forte influence sur moi, j'allais chez mes copains juifs et eux venaient chez moi. Mon père n'écoutait pas ouvertement de la musique juive, il passait par le proxy de la musique américaine avec des chanteurs comme Léonard Cohen, Bob Dylan. Quant à moi je ne sais plus trop comment, j'ai écouté de la musique juive notamment yiddish très jeune puis de la musique judéo-arabe du Maroc et également des chants de Résistance juive comme Alei Barricadot. Vers 16 ans, je suis devenu membre du Scalp Paris jusqu'à son auto-dissolution. Officiellement, le Scalp Paris était censé être antisioniste selon l'idéologie de façade affichée, mais en réalité, nous avons coopéré indirectement et consciemment avec le Betar en lui faisant circuler des infos sur des mouvements nazis. Le Betar, lui, attaquait les manifs de nazis et leurs collait quelques pains dans la gueule. Avec le Betar, nous étions censés être ennemis, mais en réalité nous ne nous confrontions jamais.
Pour revenir à mon père, sa langue natale était l'arabe littéral et sa famille était censée être musulmane, ce qui semble réel, quant à son père, c'était un haut gradé de l'armée marocaine, mais mon père a été abandonné et il n'aimait pas son père. Par ailleurs, parfois il se mettait à développer des discours très construits avec énormément d'érudition et très critiques pour ne pas dire hostiles, à l'encontre des Arabes et de la langue arabe. Quant à ce qu'il disait des Palestiniens, ce n'était pas très gentil pour utiliser un euphémisme et il n'avait pas l'islam en odeur de sainteté. Ma mère a fait enterrer mon père avec une chanson de Abdel Halim Hafez, j'étais furieux, car s'il est vrai que mon père l'écoutait comme il arrivait qu'il écoute d'autres chanteurs en totale opposition avec ses convictions, étant donné les positions politiques de Abdel Halim Hafez, c'était une véritable insulte à la mémoire de mon père de diffuser ça à son enterrement. Moi je suis pour la paix avec les Palestiniens et contre le racisme anti-arabe, je n'en dirais pas autant de mon père.
Donc, l'histoire de mon père reste obscure, d'autant qu'il parlait peu et qu'il s'exprimait souvent de façon "codée" ou "cryptique". Cette histoire est complètement abracadabrante, et j'ai finalement fini par conclure à tort ou à raison, en me basant sur l’histoire réelle et confirmée par les historiens des crypto-juifs marranes espagnols après la « reconquista » et l’expulsion des Juifs d’Espagne, que mon père était d'une tradition crypto-juive. Pour en revenir à mon parcours, quand j'étais pré-ado, j'avais un scanner radio pour écouter toutes les fréquences radio et j'écoutais notamment la radio israélienne en français, je me suis aussi très tôt intéressé à l'histoire de la Shoah, puis plus tard, j'ai acquis l'intégralité du Talmud, du Zohar, des livres classiques du judaïsme, de nombreux livres sur le sionisme. Et c'est aussi moi qui avais mis Charb en contact avec le Mouvement juif libéral de France, si mes souvenirs sont exacts (car je perds un peu l'exactitude des souvenirs). En vrai, la réalité sur l'histoire de mon père, je n'y comprends rien et je ne la connais pas réellement, car je n'en connais que des bribes, et je connais très peu le Maroc, le pays d'où il venait, mais on ne peut pas dire que je mens en disant que je suis juif même si en vrai, je n'ai jamais compris pourquoi un jour mon père m'a dit "Tu es juif" et un autre jour "Nous sommes juifs" alors que d'après ce que j'en sais, tous ses frères sont musulmans et ses parents l'étaient probablement aussi.
Quant à la famille de ma mère et ma mère, elles sont d'origine catholique ou catholiques. Ma mère se dit athée de culture catholique et elle est baptisée catholique. Et je sais très bien qu'être juif apporte d'abord et surtout un paquet d'emmerdes maximums interminables et qu'il y a aussi des tas de Juifs pauvres et modestes, et je ne cherche pas à en tirer un bénéfice. C'est quelque chose que je ressens du point de vue de mon identité. Peu importe si on m'a raconté des histoires, menti ou manipulé à l'origine, maintenant c'est mon identité.